La Résilience par Temps d’Epreuve

 Apokatalasso Ministère 

"Dieu qui restaure toutes choses à ses intentions originelles en Christ"

La Résilience par temps d’épreuve

« les fils d’Issachar connaissant le discernement afin de distinguer les saisons du temps dans l’éternité à savoir ce qu’Israël devrait faire » (1Ch.12:32)
 
La Covid 19 marque indéniablement 2020, les effets persistants et étendus ne trouvent d’aboutissement humainement parlant, renversant la normalité acceptée de la vie, touchant sans discrimination, d’une façon ou d'une autre, toutes les strates sociétales. Pendant que beaucoup de voix s’élèvent, les conspirateurs, les apocalyptistes, à chacun sa théorie, je crois que le chrétien et l’église devraient chercher l’esprit et l’attitude des fils d’Issachar. 

Bien que la forme de la vie et du ministère aient changé, le message qui demeure est celui qui fortifie les chrétiens de voir les Personnes de la Trinité comme l’objet unique de leur foi (la foi en quelqu’un au lieu de la foi pour quelque chose). C’est la seule réponse légitime du chrétien en toutes circonstances. Enseignant cette stabilité dans ce temps de crise a mis le droit sur des attitudes et des croyances qui ont besoin d’être renforcé en Christ. Plutôt que de se battre contre l’épidémie, l’esprit d’Issachar nous montre un directif à rechercher : le discernement en question est celui qui connecte l’éternité au terrestre afin de donner une définition et un sens à partir de cette source unique. Les croyants et l’église néotestamentaires connurent la résilience* et la capacité de tenir fermement au Dieu de leur foi, tandis que tout autour il y avait de l’incertitude, du changement radical et parfois indésirable, et de la tribulation. (* rapidement récupérer de, surmonter la difficulté - "ténacité" ; être étiré, plié, tiré mais reprendre sa forme et son équilibre d'origine - "élasticité").

Le deuxième champ de défi concerne l’église et la résilience qui implique un dépassement des formes d’église pour redécouvrir sa nature essentielle, « où 2 ou 3 ou 6 ou 30 (une famille, quelques amis…) se rassemblent, Je Suis au milieu d’eux. » A travers cette crise, me semble-t-il, Dieu incite les ministères et les pasteurs à équiper et à former les chrétiens afin d’expérimenter l’église selon la conception de la maisonnée. Je crois que cela représente un des défis que Dieu s’adresse à son église afin que « le corps s’édifie lui-même dans l’amour » (Ep.4:16) ; une invitation aussi à une compréhension et à une pratique multiplicatives d'église et finalement de Christ. Dieu semble ramener au pas la philosophie de la globalisation sur une échelle de focus locale, nationale, régionale ; ce mouvement divin exige une adaptation pleine de résilience.

L’esprit d’Issachar s’avère vital puisque l’évidence démontre que l’église ne sera plus ce qu’elle était il y a un an, aussi réconfortant soient-ils les souvenirs d'autan. La démonstration des valeurs du Royaume au sein de la société est notre programme : la justice et la justesse, la paix, la vérité, la joie, le pardon, la grâce en pratique... là où nous passons. Cette résilience pragmatique fait face aux changements d’aujourd’hui et accueille demain à bras ouverts. 

C’est un travail d’enraciner nos pensées et nos attitudes en Christ ; touchant une perspective sur qui est Dieu, que dit-il, que fait-il ? et la formation de l’Esprit dans les chrétiens à cette lumière.  C’est d’encourager le rassemblement des petits groupes en église. 

Erwin Samuel Henderson 

20/12/2020

    

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