Skip to main content

Armure du Chrétien selon L'Apôtre Paul IX

Tenez avec votre main (imp), et l’épée de l’Esprit qui est la parole dite (“rhēma” paroles dites d’une voix vivante, phrases, contenu) de Dieu

·        La première exhortation est double : prendre avec la main ou prendre en main et recevoir. À la fois nous recevons la provision de Dieu de l’épée de l’Esprit et au même temps nous avons à la prendre. Nous sommes actifs non pas passifs ou juste neutre dans la procuration. Nous sommes impérativement actifs par l’exercice de l’épée. Il n’y a pas d’idée de recevoir ou prendre quelque chose pour ne pas s’en servir.

·        L’épée de l’Esprit est la Parole de Vérité. L’inférence du texte est qu’il n’y a pas d’autre alternative ou possibilité. L’usage des paroles de Dieu nous ramène au caractère des paroles (« ta parole est la vérité » Jn.17 :17), et nous ramène au caractère de Dieu Trinitaire (« Je Suis le chemin, la vérité… » Jn.14 :6) et de l’Esprit (l’Esprit de vérité venu, il vous conduira dans toute la vérité… » Jn.16 :13, 14 :17). Ceci nous distingue nettement de l’autrui et glorifie Dieu.

·        Nous percevons la portée de l’épée est, de recevoir l’incarnation du Dieu Trinitaire, qui sera manifesté ou démontré par la nature et le caractère de notre parole prononcée. Nous devons distinguer notre parole de Sa parole car selon ce texte, ce n’est que ce dernier qui sera efficace. C’est une question de source ou d’origine. 

JÉSUS LA PAROLE

Ps.45:2  2  (DRB) Tu es plus beau que les fils des hommes ; la grâce est répandue sur tes lèvres, c’est pourquoi Dieu t’a béni à toujours. 3  (DRB) Ceins ton épée sur ton coté, homme vaillant, dans ta majesté et ta magnificence ; 4  (NEG79) (45-5) Oui, ta gloire! — Sois vainqueur, monte sur ton char, Défends la vérité, la douceur et la justice, Et que ta droite se signale par de merveilleux exploits ! 5  (NEG79) (45-6) Tes flèches sont aiguës ; Des peuples tomberont sous toi ; Elles perceront le cœur des ennemis du roi. 6 ¶  (DRB) Ton trône, ô Dieu, est pour toujours et à perpétuité ; c’est un sceptre de droiture que le sceptre de ton règne.

Ap.19 : 11 ¶  (DRB) Et je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui est assis dessus appelé fidèle et véritable ; et il juge et combat en justice. 12  (DRB) Et ses yeux sont une flamme de feu ; et sur sa tête il y a plusieurs diadèmes ; et il porte un nom écrit que nul ne connaît que lui seul ; 13  (DRB) et il est vêtu d’un vêtement teint dans le sang ; et son nom s’appelle, La Parole de Dieu ; 14  (DRB) et les armées qui sont dans le ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin, blanc et pur ; 15  (DRB) et une épée aiguë à deux tranchants sort de sa bouche, afin qu’il en frappe les nations ; et lui les paîtra avec une verge de fer, et lui foule la cuve du vin de la fureur de la colère de Dieu le Tout-puissant ; 16  (DRB) et il a sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit, Roi des rois, et Seigneur des seigneurs.

Ap.1 :1616  (DRB) et il avait dans sa main droite sept étoiles ; et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants ;  et son visage, comme le soleil quand il luit dans sa force.

·        Ps.45 et Ap.19 s’accordent pour décrire le Roi Christ Jésus un Roi vainqueur. La révélation montre son nom « Parole (« logos ») de Dieu. Ceci rejoint l’Évangile de Jean Ch.1 où Jésus est décrit comme « La Parole » (« Logos » le sens du logos est développé dans d’autres enseignements)

·        L’épée qui est la Parole s’unissent dans la Personne de Jésus-Christ, son Être et ses Paroles. C’est ce que nous comprenons dans ce texte de Paul. 

·        Alors notre épée n’est pas directement la Parole : La Bible, les paroles dites par Jésus mais Sa Personne. 

·        L’exercice de l’épée de l’Esprit se manifeste lorsque Jésus Lui-même en moi déclare Ses paroles.

JÉSUS ET L’ÉPÉE

Il est important dans notre exercice de l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu, que nous ayons Jésus la Parole en tant que modèle lors de sa vie et sa mission terrestre. 

Is.42: 1 (DRB) Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui mon âme trouve son plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui ; il fera valoir le jugement à l’égard des nations. 2  (DRB) Il ne criera pas, et il n’élèvera pas sa voix, il ne la fera pas entendre dans la rue. 3  (DRB) Il ne brisera pas le roseau froissé, et n’éteindra pas le lin qui brûle à peine. Il fera valoir le jugement en faveur de la vérité. 4  (DRB) Il ne lassera pas, et il ne se hâtera pas, jusqu’à ce qu’il ait établi le juste jugement sur la terre ; et les îles s’attendront à sa loi.

Is.50: 4  (DRB) Le Seigneur l’Éternel m’a donné la langue des savants, pour que je sache soutenir par une parole celui qui est las. Il me réveille chaque matin, il réveille mon oreille pour que j’écoute comme ceux qu’on enseigne. 5  (DRB) Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et moi je n’ai pas été rebelle, je ne me suis pas retiré en arrière.

·        De ces textes nous comprenons que Jésus, qui a une langue qui est comme une épée et qui est vérité, s’exerce d’une manière particulière :
                           i.          Parole qui ne crie pas ;
                          ii.          Parole délicate qui ne brisera pas celui qui est fragile ;
                         iii.          Parole qui est mesurée, administrée uniquement en vérité (l’objectivité de vérité loin de notre subjectivité de perception, d’idée de ce qui est juste, bon ou autre…)
                         iv.          Parole annoncée car l’origine de la parole est dans une écouté pointue de la voix de Dieu.
                          v.          Parole qui reconstruit, relève non seulement détruire, délier…

Isa 49:2  (DRB) Et il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë ; il m’a caché sous l’ombre de sa main, et il a fait de moi une flèche polie ; il m’a caché dans son carquois.

·        Certains voient dans ce verset une référence au serviteur Jésus, mais il se réfère à un appel adressé à Israël d’être son serviteur. Cet appel est transféré à et accompli par Jésus quelques versets plus tard. Jésus et Paul nous communique ce même appel à être serviteur.  

·        Le sens semble dire que nous avons besoin non seulement de la Parole qui est en Trinité mais aussi la même nature de la Parole lorsque nous la prononçons.  

·        Il y a un ministère de Dieu en tout croyant par lequel notre pensée, nos paroles, et notre transmission orale trouvent toute leur origine en Dieu et leur conformité à sa nature et ses moyens.

·        Ceci met le poids d’autorité plus sur moi mais sur la Personne de Dieu, et sur Sa Parole en moi,  et communiquée par moi. Face à l’ennemi l’autorité est sur Sa parole et les Personnes de la Trinité par leur présence et leur action.

Ap. 2:16  (DRB) Repens-toi donc ; autrement je viens à toi promptement, et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche.

·        Vs.12 renvoie  “les paroles de celui qui a l’épée à double tranchante” une référence à Jésus.
·        L’épée devient celle du jugement lorsqu’il y a un compromis, « tenir à d’autres enseignements et pratiques qui ne sont pas conforme à la Parole de Dieu » : mettre un scandale, un obstacle sur le chemin de ceux qui croient et marchent avec Dieu. 

·        Ajouté à ceci est « l’enseignement des Nicolaïtes. » une secte gnostique, ayant ses origines dans un dénommé « Nicolas » supposé être un des sept serviteurs/diacres d’Actes 6. Par exemple, il enseignait la communauté de femmes (l’adultère et la fornication étaient pratiquées ; avec d’autres « mélanges » de rites païennes et cultes chrétiens)
.
·        Jésus l’épée devient celle du jugement à cause des attitudes et de la gestion, ou absence plutôt, de ces problèmes  comme suggère la vision.

·        Bien qu’ils se retrouvent dans un contexte oppressif (« le siège de Satan » que ce soit figuratif ou littéral, cela indique une intensité d’activité « anti » Dieu ou « pseudo » Dieu focalisée à cet endroit). Jésus recommande leur foi et leur persévérance et en même temps les juge pour ce qui en est contraire. L’épée est une arme de défense non pas du peuple mais de Dieu et Sa vraie nature.

Héb.4:12 (DRB) Car la parole (« logos ») de Dieu est vivante (verbe présent continu) et opérante (active, efficace, énergétique), et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, et atteignant jusqu’à la division de l’âme (« psuchē » vie humaine entière et vitale) et de l’esprit, des jointures et des moelles ; et elle discerne les pensées (« ennoia » acte de penser, méditer, délibérer ; façon de penser, sentir, comprendre) et les intentions du cœur.

·        La nature de la Parole: vivant continuellement ; donnant la vie ; énergétiquement efficace ; précise jusqu’au détail au-delà de la perception humaine. Il y a 3 exemples donnés : vie et esprit, pensée et intention, os et jointure. 

·        Dans le contexte du combat spiritual selon ce passage et l’épée de l’Esprit, La Parole portera ses traits de caractère si elle est vraiment parole d’Esprit, de Dieu, de Jésus-Christ. 

·        Le texte le rend clair que la parole qui pénètre une personne n’est pas de notre ressort. C’est plutôt le récepteur qui l’expérimente en recevant la Parole. Ce n’est vraiment rien à faire avec nous. C’est la rencontre entre la nature de la Parole (présente continue) et l’attitude du récepteur. 

« LOGOS » ET « RHĒMA » 

C’est bon de pouvoir distinguer et comprendre les subtiles différences entre ces deux termes pour notre méditation. 

·        Dans ce texte d’Hébreux 4, comme avec d’autres le terme « logos » est employé. Elle est accomplie et parfait dans la Personne de Jésus. Le terme « logos » veut dire explication, enseignement, discours. 

·        Le terme « rhēma » se trouve dans notre texte d’Éphésiens 6. Ce terme est souvent employé pour tirer l’attention sur les commandements ou les exhortations spécifiques de Jésus dans le Nouveau testament surtout l’Évangile de Jean) Ce terme s’applique à : 

                           i.          une parole spécifique (Ac.5 :20, 10 :37, Ep.5 :26) de rappel et de pratique 
                          ii.          une parole prophétique (Lc.1 :38, 5 :5 ; 2Pi.3 :2) d’écoute et d’action 
                         iii.          une parole existentielle (Lk.4 :4 ; Jn.3 :34, 6 :63) vivre d’une parole

·        En Éphésiens la nature des paroles qui sont « vérités » donc « en » le Père, Jésus, et l’Esprit sont des paroles « rhēma » qui s’adressent spécifiquement selon la nature de la Parole en Hébreux 4.

·        La défense et l’offensive : s’élever et délimiter l’espace de notre personne, se tenir debout, pencher en avant face à l’opposition spirituelle.

·        Il est important pour chaque croyant de comprendre que le combat ne soit pas simplement un exercice de citer des versets de la Bible qui semblent être à propos. Plutôt permettre à l’Esprit d’inspirer des paroles spécifiques pour une situation spécifique dans laquelle la Personne de Jésus est déclarée en vérité et que l’action de l’Esprit « coupe » si finement.

·        Ce fruit ne dépend absolument pas de nos moyens ou quelque chose que nous pouvons faire. Mais nous devons recevoir cet équipement de l’épée afin d’exercer ses paroles porteuses d’autorité  spirituelle.

OFFENSIVE OU DÉFENSIVE
Nous avons expliqué dans le texte d’Éphésiens 6 que l’armure du chrétien nous conduit premièrement à être revêtus dans la Personne de  Dieu, de Jésus, de l’Esprit. Deuxièmement, l’armure sert de défense ; c’est à dire marquer, délimiter et défendre le terrain qui est avant tout notre être. Nous ne comprenons pas forcément du texte, la pensée de s’emparer d’autres terrains.
2Co.6:3 (DRB) ne donnant aucun scandale en rien, afin que le service ne soit pas blâmé, 4  (DRB) en toutes choses nous recommandant comme serviteurs de Dieu, par une grande patience, dans les tribulations, dans les nécessités, dans les détresses, 5  (DRB) les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, 6  par la pureté, par la connaissance, par la longanimité, par la bonté, par l’Esprit Saint, par un amour sans hypocrisie, 7  par la parole de la vérité, par la puissance de Dieu, par les armes de justice de la main droite et de la main gauche, 8  dans la gloire et dans l’ignominie, dans la mauvaise et dans la bonne renommée ; comme séducteurs, et véritables ; 9  comme inconnus, et bien connus ; comme mourants, et voici, nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; 10  comme attristés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, et possédant toutes choses.

·        Certaines traductions (ex. NEG ’79, NBS, Segond 21) interprètent le verset 7 en remplaçant « gauche » et « droite » par « offensives » et « défensives » ce qui n’est plus une traduction mais une interprétation.

·        L’armure (« hoplon » outil, instrument, [afin de préparer quelque chose] voir Ro.6 :13 « membres comme instrument de justice à Dieu » ; Ro.13 :12 se revêtir le « hoplon » de lumière ; 2Co.10 :4 le « hoplon » de notre combat (expédition, campagne, service, combat ; Paul se sert figurativement pour décrire les luttes du ministère qui lui a été confié) n’est pas charnel mais puissant pour démanteler sans agression les raisonnements (voir 1Pi.3 :15-16).

·        Selon Ep.6 dans les mains nous avons l’épée de l’Esprit, Christ en nous – La Parole et la parole « rhēma »  spécifique de Christ et de l’Esprit déclarée. Et nous avons le bouclier qui est Dieu et notre foi en sa Personne. Le seul offensif compréhensible dans ce contexte est celui mené par l’Esprit et la Parole de Christ envoyé de notre personne et notre bouche. Puis qu’ils sont vêtus d’autorité le combat offensif est le leur.

·        Nous nous rendons compte que porter l’armure pour faire face à l’opposition spirituelle est une démarche Trinitaire par laquelle Dieu : Père, Jésus et Esprit, chacun pour leur part représente notre armure dans leur propre personne,  présence  et action dans le croyant.

NOTES : il y a bien d’autres aspects bibliques qui collaborent et développent la pensée de l’épée de l’Esprit, ce qui sera développé dans un cadre de réflexion plus large sur le combat spirituel.
De l’ancien Testament : L’Ange de l’Éternel et « le Capitaine des armées de l’Éternel ; L’épée de la guerre et la délivrance de l’Éternel ; Le Royaume du Christ et l’absence de l’épée…
Il y a aussi une tendance de relire les passages de guerre littérale de l’Ancien Testament en les spiritualisant. Ce qui me semble être erroné et manque un respect de l’historicité et du contexte des récits. Il est plus intéressant d’approfondir l’impact de la personne et l’œuvre de Jésus-Christ et l’axe nouveau qu’il établit par sa croix et sa résurrection. 

USAGE FIGURATIF DE L’ÉPÉE COMME LANGUE OU PAROLES

Bien que nous ayons établi clairement la puissance de la parole en Dieu dans le combat et notre équipement, il mérite de souligner que la parole de Dieu parle aussi du mauvais usage de la Parole. Nous recevons une mise en garde contre cet usage qui semble nous mettre en péril plus qu’en sûreté en Christ.  

Voici quelques textes exemplaires de réflexion
Ps.64 : 3  Qui ont aiguisé leur langue comme une épée, ajusté leur flèche,  une parole amère, 4  Pour tirer de leurs cachettes contre celui qui est intègre, soudain ils tirent sur lui, et ils ne craignent pas. 5  Ils s’affermissent dans de mauvaises choses, ils s’entretiennent ensemble pour cacher des pièges ; ils disent, Qui le verra ? 6  Ils méditent des méchancetés, Nous avons fini ; la machination est ourdie. L’intérieur de chacun, et le cœur, est profond. 7 ¶  Mais Dieu tirera sa flèche contre eux, soudain ils sont blessés ; 8  Et leur langue les fera tomber les uns par-dessus les autres ; tous ceux qui les voient s’enfuiront.

·        L’épée de la parole amère
·        Le mal gambergé à l’intérieur
·        Est-ce moi qui combats ? Non, Dieu tire Sa fleche
·        La victoire : ils se font chuter eux-mêmes. Une perspective biblique du combat et de la fin du méchant. Il est sa propre fin !

Pr 12:18   Il y a tel homme qui dit légèrement (imprudemment, sans réfléchir, babillard) ce qui perce comme une épée, mais la langue des sages est santé. 19  La lèvre véridique est ferme pour toujours, mais la langue fausse n’est que pour un instant.

·        L’épée de la parole irréfléchie, babillarde
Pr 25:18  18 ¶  L’homme qui rend un faux témoignage contre son prochain est un marteau, et une épée, et une flèche aiguë.

·        Parler en faux-témoin : mensonge, demi-vérité, vérité déformée

Jac. 3:1 Ne soyez pas beaucoup de docteurs, mes frères, sachant que nous en recevrons un jugement plus sévère ; 2  car nous faillissions tous à plusieurs égards. Si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui-là est un homme parfait, capable de tenir aussi tout le corps en bride. 3  Voici, nous mettons les mors des chevaux dans leurs bouches, pour qu’ils nous obéissent, et nous dirigeons çà et là leur corps tout entier. 4  Voici, les navires aussi, qui sont si grands et qui sont poussés par des vents violents, sont dirigés çà et là par un très petit gouvernail, où que ce soit que le veuille l’impulsion de celui qui les gouverne. 5  Ainsi aussi la langue est un petit membre et elle se vante de grandes choses. Voici, un petit feu, quelle grande forêt allume-t-il ! 6  Et la langue est un feu. La langue, un monde d’iniquité, est établie parmi nos membres ; c’est elle qui souille tout le corps, et enflamme tout le cours de la nature, et est enflammée par la géhenne. 7  Car toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, se dompte et a été domptée par l’espèce humaine ; 8  mais pour la langue, aucun des hommes ne peut la dompter, c’est un mal désordonné, plein d’un venin mortel. 9  Par elle nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à la ressemblance de Dieu ; 10  de la même bouche procède la bénédiction et la malédiction. Mes frères, il ne devrait pas en être ainsi.

·        Nous méditons l’épée de l’Esprit qui est la Parole de vérité (c’est-à-dire, les paroles du Père, de Jésus et de l’Esprit). Ces passages nous avertissent de la nature et de l’effet de la parole qui ne trouve pas sa source en les Trois personnes de la Trinité.

·        Nos paroles deviennent une épée de destruction au lieu de construction ; de détruire l’autre au lieu de nous défendre nous-mêmes et de déclarer et démontrer la Vérité en Trinité qui est notre offensif dans lequel il n y a pas de place pour des traits de caractère négatifs tels qu’ils sont exemplifiés ci-dessus.

·        Dans le contexte du combat spirituel, si nous nous enlevons de l’armure et la protection voulues de Dieu Trinitaire en sa personne, sa parole et son action, et à sa place nous le remplaçons avec un sens d’agressivité verbale « auto-justificative » de devoir gagner son combat par tous les moyens ou avec une attitude de victime de l’ennemi et finalement de Dieu aussi par le fait d’être dépourvu de moyens face à cette réalité spirituelle. Il y a bien d’autres scénarios entre ces deux pôles exemplaires. Dans ces cas nous avons abandonné l’armure ordonnée par Dieu et nous nous retrouvons extrêmement vulnérables de tout point de vue. C’est complètement contraire à l’habillement prévu par Dieu. 

       Trouver plus de ressources par Erwin Henderson, consultez www.apokatalasso.com

Comments