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Armure du Chrétien selon L'Apôtre Paul VII


I.                 À tous, tenant fermement au milieu le bouclier la foi, avec lequel, étant rendu capable, vous éteignez les flèches en flamme du Malin.

·        Encore Paul va insister sur le fait d’être rendu capable par la puissance inhérente face à l’offensif du Malin. Cet équipement intérieur nous fait tenir, et fait fuir nos opposants.


 Il est commun d’entendre que la foi, notre foi est le bouclier. Pourtant un regard étendu sur l’Écriture nous montre quelque chose encore plus profond. 

Lorsque Dieu se révèle à et parle avec Abraham quand ils coupent une alliance, (Ge.15). 

Ge.15 :1 (DRB) Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, disant, Abram, ne crains point ; moi, je suis ton bouclier et ta très grande récompense.

Ps 84:11 (NEG79) (84-12) Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier, L’Éternel donne la grâce et la gloire, Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité.

Ps 89:18  (DRB) Car l’Éternel est notre bouclier, et le Saint d’Israël, notre roi.
·         
       Nous comprenons que le bouclier est la Personne de Dieu Lui-même. 

Ps 18:35 (DRB) Et tu m’as donné le bouclier de ton salut, et ta droite m’a soutenu, et ton humilité m’a agrandi.

·         « la main droite ou le bras droit » est une personnification prophétique de Jésus-Christ. Nous pouvons considérer que Jésus comme  Dieu dans sa personne et son œuvre est bouclier (Ps.44:3-4; 48:10; 60:5; 63:8; 80:15, 17; 110:1, 5; Is.53:1; 59:16; Lc.20:42; 118:15-16; Es.41:10; Ro.8:34; Ep.1:20; 1Pe.3:22; Ap.1:16)

 ·        Si le bouclier est la personne de Dieu Lui-même, notre foi en soi n’est plus le bouclier, c’est-à-dire l’objet en elle-même. Mais Dieu comme bouclier est l’objet de notre foi comme ces textes figurés de l’Ancien Testament nous en témoignent.

·        Notre part consiste à saisir avec deux mains ce qui est offert, « Dieu mon Bouclier. » Nous pouvons servir d’une multitude de pensées, émotions, désirs, jugements, réactions et habitudes pour « bouclier » contre les opposants, même le Malin. Le verbe au participe nous rappelle que c’est une action en continu suivant une décision définie.

·        Être rendu capable par la puissance inhérente nous ramène à la Personne même de Dieu qui est Bouclier. Il devient notre habileté grâce à qui il est envers nous, pour nous et en nous.

·        Encore la remarque que notre attention ne se fixe pas sur l’ennemi mais sur l’exercice d’une foi consciente en Lui comme Bouclier en vérité (Ps.91 :4), en salut (Ps.18 :35) et majesté (Dt.33 :29). Ces trois choses se manifestent lorsque Dieu est Bouclier.

·        L’ennemi est sur l’offensif avec des flèches enflammées. Paul nous montre que les flammes ne sont plus signes des dommages à s’attendre mais un signe de l’extinction des flèches lorsque Dieu devient bouclier, protecteur, défenseur…

·        Le soldat Romain tenait parfois deux boucliers. Un grand pour les attaques frontales et former un bloc ensemble avec son escouade. Il y a aussi de l’importance accordée à cet exemple au fait de ne pas se retrouver seul, isolé. Le plus petit bouclier servait au combat corps à corps ou seul à seul. Distinguer le sens symbolique entre deux me semble secondaire. Le sens semble souligner que l’affrontement exige le bouclier qui est Dieu et qui est aussi Christ, que le combat soit seul ou en communauté. 


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